• Et si les dieux se mettaient aux nouvelles technologies ?

    Voici un PADLET réalisé par les élèves de 5ème. Bonne lecture !

    https://padlet.com/stephanie_ducrocq/nm4jecplagqu


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    Jeudi 4 mai

     

     

     

    Journée romaine au collège

     

    Résultat de recherche d'images pour "jules césar astérix"

     

     

     Nombreuses animations

     

    Menu romain à la cantine

     

     

     

    Venez déguisés !

     


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  • Une nouvelle énigme, écrite cette fois par Clément et Hugo :)

    à bientôt pour la solution !

     

    Le mystère du stylet

     

     

     

     

     

    Dans la nuit sombre et froide, un bruit strident interpella Spirius, l'esclave de la famille Laelius qui était entrain de nourrir les chevaux. Alerté par le cri, il alla chercher Spurius et Catulus d'autres esclaves de la maison .

     

    - Je suis sûr que ça venait de la chambre du maître ! s'exclama l'esclave.

     

    Mais devaient-ils prendre le risque de monter et réveiller leurs maîtres en pleine nuit ?

     

    - Je pense que nous devrions aller vérifier, dit Catulus avec effroi.

     

    - Bande d’imbéciles, cela pourrait provenir de la rue ! Combien de fois des jeunes pauvres se sont fait écraser par des chevaux ! dit Spurius.

     

    30 ans auparavant Spurius avait été acheté par la famille Laelius et il n'avait jamais été maltraité ni vu et entendu des choses suspectes sur cette famille.

     

    Mais Spirius et Catulus, tous deux plus jeunes et plus intrépides se décidèrent à aller vérifier que tout allait bien. Malheureusement quand ils montèrent l'escalier et arrivèrent dans l'embrasure de la porte de la chambre, ils découvrirent le corps froid et sans vie de la maîtresse de maison Cornélia Celcus Laelius, allongé sur le sol, une auréole de sang autour du cou.

     

    Ensuite ce fut au tour des trois enfants d’arriver devant le corps de leur mère puis du troisième esclave. Les enfants et les esclaves eurent la même réaction : ils regardèrent lMarcus Severus Laelius avec terreur et effroi. Spirius pensa directement à un meurtre et les autres membres de la famille aussi probablement. Étrangement, ils ne pensaient pas que Marcus eût commis un tel crime bien que celui-ci fût dans la chambre en compagnie de sa femme au moment de sa mort.

     

    Qui avait pu commettre le meurtre de l’écrivaine Cornélia Laelius ?

     

     

     

    - Marcus aimait tellement sa femme qu'il n'aurait pu faire une chose pareille, il était comme son nom l'indique, un être généreux, simple, honnête et juste mais peut-être un peu fermé d'esprit.

     

    - Leur fils aîné, Aulus Cato Laelius, était très studieux mais voulait partir de Rome pour faire ses études à l'étranger, ce que sa mère n'avait pas apprécié et avait refusé donc il aurait pu avoir une dent contre elle mais au point de la tuer ? Et comme son nom l'indiquait il était très rusé...

     

    - Il y avait à aussi le fils cadet : Caeso Vindex Laelius, l'autre fils était très différent et rancunier envers sa mère car elle l'avait déshonoré sur le forum devant la population romaine.

     

    - la fille : Flavia Plautus Laelius, était la préférée de sa mère qui la chérissait plus de tout de son cœur.

     

    - Aucun des esclaves n'avait été maltraité pas la mère donc tous l'aimaient bien.

     

    La liste des suspects était courte ; peu de suspects et un seul coupable...

     

     Marcus était assis sur le lit la tête entre ses mains à de regarder le corps de son épouse. Il expliqua que quand il entendit le cri, il dormait. Il se justifia en disant que

     

    s'il avait voulu tuer sa femme, il serait déjà parti de la ville, qu'il aurait fui or il était resté simplement dans sa chambre. Spirius et Catulus, étaient bien décidés à élucider la vrai mort de Cornélia.

     

    Le matin allait bientôt se lever. Spirius, exténué, décida d'aller se coucher, c'est alors qu'il marcha sur un livre mais pas n’importe lequel ; celui que Cornélia en personne avait écrit 3 semaines auparavant et qui faisait la fierté de son mari. Mais trop fatigué, l'esclave n'y prêta pas attention. Après avoir réfléchi toute la nuit avec Catulus sur la façon dont Cornélia avait été assassinée, Spirius n'avait pas beaucoup de pistes :

     

    Sachant que la chambre de son maître n’avait qu'une fenêtre et que celle-ci était très petite et avait été fermée, il se dit que personne n’avait pu ni entrer ni sortir mais peut- être que le coupable avait-il jeté l'arme à travers. Il fit alors une découverte surprenante : au moment du coucher, Marcus et sa femme étaient tous deux dans la chambre enfermés : quelqu'un avait fermé la porte de l'intérieur pour qu'aucun des deux ne puissent s'enfuir.

     

    En allant du coucher, Marcus découvrit un stylet ensanglanté sur le rebord de la fenêtre.

     

    Le lendemain matin, Spirius fut réveillé par Marcus qui lui tendit un stylet :

     

    - Spirius, dit l'homme à court de souffle, en allant me coucher hier j'ai quand même vérifié en ouvrant le volet de la petite fenêtre que rien n'y était caché, mais regarde ce que j'ai trouvé, un stylet, bizarre non ?

     

    Mais l'esclave ne semblait pas penser la même chose, au contraire : ce stylet, ce simple stylet était la clé du mystère et grâce à lui il avait compris, il savait....

     

     

     


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  • Voici la solution de la première énigme, écrite par Jade et Léa.

     

    Réponse :

     

    Le meurtrier est Julia Hortensia. Le crime est passionnel. Elle aimait Lucius qui ne l’aimait pas, et pire, il s’était amouraché de son père.

     

    « Elle s’était ensuite promise que si elle ne l’avait pas, personne d’autre ne l’aurait » permettait de comprendre qu’elle irait jusqu’à commettre un crime s’il le fallait.

     

    Ensuite, il est dit qu’à côté de la fiole de poison se trouvait une perle rouge : Julia portait des perles écarlates dans ses cheveux.

     

    Elle a fait en sorte que Lucius se coupe avec les entraves quand il les enlèverait, et les avait imbibées de poison.

     

     

    Des Cœurs empoisonnés

     

     

     

     

     

    Tiberius Julius Rufus: Sénateur

     

    Tiberius Julius Rufus : Fils du sénateur

     

    Julia Hortensia : Fille du sénateur

     

    Aula Caligula Julia : Femme du sénateur

     

    Lucius Aurelius Elagabal : Victime, comédien, amant du sénateur

     

    Decimus Aebutius Celeris : Comédien qui joue le magistrat

     

     

     

     

     

    Lucius Aurelius Elagabal était dans la cavea, anxieux. Aujourd'hui il jouait sa première fabula praetexta de l'année. Il interprétait l'esclave d'un magistrat. Il ne portait qu'une tunique et des entraves, alors il avait un peu froid.

     

    Bientôt, il entrerait en scène. Il entendait déjà le chœur chanter dans l'orchestra. Un homme lui fit signe, c'était maintenant à lui. Le aulaeum fut tiré dans l'hyposcenium, il se trouvait maintenant sur le pulpitum, sous les yeux de tous.

     

    Le cœur du jeune homme battait vite. Il n'était pas monté sur la scaena depuis longtemps. Il avait voulu arrêter et commencer une carrière militaire, comme l'avait toujours rêvé son père. Mais, Tiberius Julius Rufus lui avait demandé de jouer pour lui, alors Lucius n'avait pu lui refuser et avait mandé à être dans cette pièce. Les contacts de Tiberius et sa réputation l'avaient beaucoup aidé.

     

    C'était, après tout, un grand sénateur, mais également son amant. Tous deux s'aimaient d'un amour inconditionnel.

     

    Un jour, Tiberius avait confié à Lucius, qu'il lui léguerait sa fortune une fois mort. Cela étonna grandement le comédien, étant donné que le sénateur avait déjà un fils.

     

     

     

    Alors qu'il jouait, Lucius avait reconnu son amant dans sa toga praetexta. Malheureusement, il était accompagné de sa famille. A sa droite se trouvait sa femme, Aula Caligula Julia, qui était une personne extrêmement jalouse. Elle était consciente de la liaison de son mari, et elle n'aimait guère cela. Les regards haineux qu'elle adressait au comédien étaient assez explicites. Pour extérioriser sa rage, elle serrait le poignet de sa fille, Julia Hortensia. Cette dernière avait le visage crispé par la douleur. C'est que sa mère avait une forte poigne. Pourtant, la belle Julia ne disait rien. Au contraire, elle souriait. Après tout, elle n'avait pas tous les jours la chance de voir l'homme qu'elle aimait sur le devant de la scène. Elle avait rencontré Lucius pour la première fois chez elle. Par inadvertance il l'avait bousculée alors qu'il sortait du cubiculum du sénateur. Bien sûr, Julia avait tout de suite compris la relation que son père et Lucius entretenaient, mais cela ne l'avait pas empêché de tomber amoureuse du comédien. Elle s’était ensuite promise que si elle ne l’avait pas, personne d’autre ne l’aurait. Or, quand elle apprit qu'elle pourrait le voir au théâtre aujourd'hui, elle s'était habillée spécialement pour l'occasion : elle portait une tunica talaris neuve, recouverte par une stola brodée de pourpre. Elle s'était ensuite drapée d'une belle palla. Et pour agrémenter la tenue, elle avait glissé dans ses cheveux quelques perles écarlates.

     

    Bien sûr, cet accoutrement avait déplu à son frère, Tiberius le jeune. Il aimait la simplicité presque autant qu'il abhorrait Lucius. C'était d'ailleurs pour ne pas s’accointer à lui qu'il n'était pas venu au théâtre.

     

    Pourtant, au début, le fils du sénateur appréciait le comédien. Mais cela avait changé quand il avait entendu son père et Lucius parler dans le péristyle. Quand son père avait promis à Lucius de lui léguer toute sa fortune à sa mort. Au comédien, et non à lui, son fils. Depuis lors, il avait commencé à vouer une haine ardente envers cet homme qui accaparait tout.

     

     

     

    La pièce était splendide, les spectateurs étaient ravis et comblés. On était arrivé à la fin : Lucius venait de briser ses fers d'esclave, pour les jeter dans le feu à sa droite, et crier sa haine contre son maître. Pour finir, il s’était saisi d'une dague et avait fait semblant de se tuer. Dans un grand silence le corps du comédien tomba sur le sol et les rideaux se refermèrent sur lui.

     

    Decimus Aebutius Celeris, le comédien qui incarnait le magistrat, se dirigea vers Lucius pour l'aider à se relever. Mais quelle fut sa stupeur quand il découvrit l'amant du sénateur mort !

     

    On ferma rapidement le théâtre, tandis que Decimus observa le corps de son ami. Comment avait-il pu mourir ? Il n'y avait aucune présence d'arme du crime. Et surtout, si quelqu'un avait assassiné Lucius, toutes les personnes présentes en auraient été témoins. Or, ce n'était pas le cas et il y avait bel et bien eu un meurtre au milieu de la scène.

     

    Decimus ne décela qu'une entaille au niveau du poignet droit de la victime. Bien qu'elle semblât profonde, elle n'aurait pu être mortelle. Sûrement avait-elle été causée lorsque Lucius avait enlevé ses entraves de fer.

     

    Le théâtre fut fouillé de fond en comble et Decimus retourna dans les coulisses, perplexe. Soudain, un comédien courut vers lui. Il venait lui apprendre que l'on avait retrouvé une fiole de poison cachée dans les gradins et à moitié vide. Decimus alla voir. En se baissant pour ramasser le liquide mortel, il faillit écraser une perle rouge. Et quand il recula et manqua de tomber, il se blessa. Par chance, la fiole ne tomba pas. Decimus en fut soulagé : si le liquide était rentré en contact avec sa blessure, il aurait pu en mourir.

     

    Alors, Decimus comprit.

     

     

     


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